Peu avant d'arriver à l'hôtel, il y avait une barricade au milieu de la route et un group ee militaires armés de mitraillettes les fit descende de l'auto. Comme Trompel était passé par un contrôle semblable lors de son trajet de Cancun à Tulum, il ne s'inauéta pas, pas plus que son compagnon. Mais on les poussa vers un autre véhicule, une "van" avec vitres obscures, où on les obligea à monter, sans leur donner d'explication. A bord, alors que le véhicule se mettait rapidement en marche, on leur lia les mains et on leur colla sur la bouche du ruban adhésif. Il devenait clair qu'il ne s'agissait pas de vrais militaires et qu'ils venaient d'être séquestrés.
Ensuite, on leur banda les yeux et ils ne purent voir où on les conduidait. Après un long trajet par ce qui semblaient des routes normales, ils furent débarqués et on les obligea à marcher par un chemin pierreux puis un autre de terre, sans aucun doute un étroit sentier, car ils passaient entre des buissons dont les braches frappaient leurs bras. Ils entrèrent ensuite dans un couloir et descendirent un escalier de pierre. Finalement, on les fit s'asseoir à terre et on leur enleva les bandeaux et le ruban qui scellait leur bouche. L'obscurité était presque totale, car n'entrait qu'un débile rayon de lumière par le couloir d'entrée, coupé de plus, en partie, par les ravisseurs qui les abandonnaient, fermant la porte. L'obscurité, alors, devint totale.
- Voici sûrement la conséquence du message que tu as reçu -dit Mézière-. Même si nous ne l'avions pas déchiffré, ils soupçonneraient que nous l'avons fait et s'imaginent peut-être que nous appartenons à la police anti-drogue.
Comme le commerçant français n'était pas rentré chez lui comme prévu le jour de l'excursion, sa femme se surprit et, n'obtenant pas de réponse de son téléphone mobile, dénonça la chose à la police fédérale. Le jour suivant, elle reçut un appel téléphonique qui l'informa du séquestre de son mari et d'une exigence d'un million de dollars de rançon. Elle demanda une preuve de vie et on lui dit qu'elle recevrait un vidéo. Elle en avertit alors la police, le consulat français et sa propre famille en France. De cette façon, la nouvelle arriva aux médias européens.
Les journaux belges et français informèrent du séquestre, rappelant de plus que la proche station balnéaire d'Acapulco, glamour des années 50 qui inspira Elvis, avait déjà souffert des exécutions de "style nordique" (du nord du Mexique). Cette ville n'était plus si chic qu'auparavent et le 'jet set' l'avait fuit, préférant de nouveaux sites comme Cancun et la "Rivière Maya" ou les îles des Antilles. Que cette zone apparaisse maintenant dans les "croniques rouges" des médias était une surprise, surtout parce qu'elle apparaissait affectée para la "narcoviolence" qui affectait les villes du nord, comme Ciudad Juarez, Tijuana et Chihuahua. Le séquestre n'avait pas été le seul fait violent: en divers endroits d'Acapulco et Cancun étaient apparus neuf corps avec des impacts de balle, quatre d'entr'eux même décapités; six policiers communaux furent assassinés dans des villages voisins et, dans un hôtel de la Côte Bleue, les passagers furent criblés de coups de feu. Une touriste qui voyageait en taxi reçut une balle dans la tête. [Informé par le journal "EL Mercurio" en mars de 2010]
Le temps passa pour les détenus et le silence aurait été total s'il n'y avait pour une étrange rumeur.
- Tu entendes ce bruit? -demanda Trompel-. On dirait des vagues qui se brisent sur des rochers. Nous serions près de la mer?
- C'est possible. Comme tu sais, le site de Tulum est sur la côte. Ce n'est sûrement pas le seul endroit habité. Tu sais que je m'y connais déjà un peu en matière de constructions mayas -lui dit Mézière, qui avait palpé les murs-. Nos murs ne sont pas artificiels. Je crois que nous sommes dans le souterrain d'un temple, peut être un que les trafiquants connaissent, encore couvert de végétation, ou bien un temple connu mais dont eux seuls peuvent accéder au sous-sol. Il existe des dizaines de constructions encore couvertes par la jungle, qui font d'excelentes cachettes.
- Il nous manque de la lumière pour mieux examiner cet endroit!
- J'ai un briquet. Voyons où nous sommes!
Il l'alluma et parcourirent l'endroit avec les yeux. C'était effectivement une petite caverne dont les murs avaient été taillés dans le roc pour lui donner une forme rectangulaire. Une porte en bois, très primitive, en fermait l'accès et résista tous leurs efforts pour l'ouvrir. Il ne servait de rien de conserver ce peu de lumière et ils éteignirent donc le briquet, continuant à discuter.
- Que voudront-ils?
- Dans le nord du pays, les séquestres d'américains, d'industriels et de touristes sont fréquents, pour obtenir une rançon. Je ne crois pas qu'ils t'aient choisi pour cela, car il y a beaucoup de touristes par ici et il n'est pas facile de savoir qui pourrait offrir une bonne rançon. Si ce n'est pour le message que tu as trouvé, cela peut être pour moi. S'il en est ainsi, ils contacteront ma femme pour exiger l'argent. Tout dépend de la somme qu'ilks demanderont. Je n'ai pas beaucoup de fonds en réserve.
En effet, quelques heures plus tard, deux hommes masqués entrèrent et emmenèrent brutalement le français. Quand il revint, couvert d'ecchymoses, il raconta à Trompel qu'on l'avait obligé à enregistrer un vidéo destiné à sa femme et que ses capteurs demandaient un million de dollars.
- Je leur ait dit que je ne disposait pas de cette somme. Alors, il m'ont passé à tabac et me dirent que si on ne payait pas, ils se défouleraient avec ma femme, s'approprieraient de tous mes biens te me feraient disparaître.
Ensuite, on leur banda les yeux et ils ne purent voir où on les conduidait. Après un long trajet par ce qui semblaient des routes normales, ils furent débarqués et on les obligea à marcher par un chemin pierreux puis un autre de terre, sans aucun doute un étroit sentier, car ils passaient entre des buissons dont les braches frappaient leurs bras. Ils entrèrent ensuite dans un couloir et descendirent un escalier de pierre. Finalement, on les fit s'asseoir à terre et on leur enleva les bandeaux et le ruban qui scellait leur bouche. L'obscurité était presque totale, car n'entrait qu'un débile rayon de lumière par le couloir d'entrée, coupé de plus, en partie, par les ravisseurs qui les abandonnaient, fermant la porte. L'obscurité, alors, devint totale.
- Voici sûrement la conséquence du message que tu as reçu -dit Mézière-. Même si nous ne l'avions pas déchiffré, ils soupçonneraient que nous l'avons fait et s'imaginent peut-être que nous appartenons à la police anti-drogue.
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Comme le commerçant français n'était pas rentré chez lui comme prévu le jour de l'excursion, sa femme se surprit et, n'obtenant pas de réponse de son téléphone mobile, dénonça la chose à la police fédérale. Le jour suivant, elle reçut un appel téléphonique qui l'informa du séquestre de son mari et d'une exigence d'un million de dollars de rançon. Elle demanda une preuve de vie et on lui dit qu'elle recevrait un vidéo. Elle en avertit alors la police, le consulat français et sa propre famille en France. De cette façon, la nouvelle arriva aux médias européens.
Les journaux belges et français informèrent du séquestre, rappelant de plus que la proche station balnéaire d'Acapulco, glamour des années 50 qui inspira Elvis, avait déjà souffert des exécutions de "style nordique" (du nord du Mexique). Cette ville n'était plus si chic qu'auparavent et le 'jet set' l'avait fuit, préférant de nouveaux sites comme Cancun et la "Rivière Maya" ou les îles des Antilles. Que cette zone apparaisse maintenant dans les "croniques rouges" des médias était une surprise, surtout parce qu'elle apparaissait affectée para la "narcoviolence" qui affectait les villes du nord, comme Ciudad Juarez, Tijuana et Chihuahua. Le séquestre n'avait pas été le seul fait violent: en divers endroits d'Acapulco et Cancun étaient apparus neuf corps avec des impacts de balle, quatre d'entr'eux même décapités; six policiers communaux furent assassinés dans des villages voisins et, dans un hôtel de la Côte Bleue, les passagers furent criblés de coups de feu. Une touriste qui voyageait en taxi reçut une balle dans la tête. [Informé par le journal "EL Mercurio" en mars de 2010]
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Le temps passa pour les détenus et le silence aurait été total s'il n'y avait pour une étrange rumeur.
- Tu entendes ce bruit? -demanda Trompel-. On dirait des vagues qui se brisent sur des rochers. Nous serions près de la mer?
- C'est possible. Comme tu sais, le site de Tulum est sur la côte. Ce n'est sûrement pas le seul endroit habité. Tu sais que je m'y connais déjà un peu en matière de constructions mayas -lui dit Mézière, qui avait palpé les murs-. Nos murs ne sont pas artificiels. Je crois que nous sommes dans le souterrain d'un temple, peut être un que les trafiquants connaissent, encore couvert de végétation, ou bien un temple connu mais dont eux seuls peuvent accéder au sous-sol. Il existe des dizaines de constructions encore couvertes par la jungle, qui font d'excelentes cachettes.
- Il nous manque de la lumière pour mieux examiner cet endroit!
- J'ai un briquet. Voyons où nous sommes!
Il l'alluma et parcourirent l'endroit avec les yeux. C'était effectivement une petite caverne dont les murs avaient été taillés dans le roc pour lui donner une forme rectangulaire. Une porte en bois, très primitive, en fermait l'accès et résista tous leurs efforts pour l'ouvrir. Il ne servait de rien de conserver ce peu de lumière et ils éteignirent donc le briquet, continuant à discuter.
- Que voudront-ils?
- Dans le nord du pays, les séquestres d'américains, d'industriels et de touristes sont fréquents, pour obtenir une rançon. Je ne crois pas qu'ils t'aient choisi pour cela, car il y a beaucoup de touristes par ici et il n'est pas facile de savoir qui pourrait offrir une bonne rançon. Si ce n'est pour le message que tu as trouvé, cela peut être pour moi. S'il en est ainsi, ils contacteront ma femme pour exiger l'argent. Tout dépend de la somme qu'ilks demanderont. Je n'ai pas beaucoup de fonds en réserve.
En effet, quelques heures plus tard, deux hommes masqués entrèrent et emmenèrent brutalement le français. Quand il revint, couvert d'ecchymoses, il raconta à Trompel qu'on l'avait obligé à enregistrer un vidéo destiné à sa femme et que ses capteurs demandaient un million de dollars.
- Je leur ait dit que je ne disposait pas de cette somme. Alors, il m'ont passé à tabac et me dirent que si on ne payait pas, ils se défouleraient avec ma femme, s'approprieraient de tous mes biens te me feraient disparaître.