11/10/2011

Vacances - 3.1


Chapitre 3. Chichen-Itza 

Le jour suivant, quand il se préparait pour son voyage à Chichen-Itza avec le français, il trouva une feuille de papier qui avait été glissée sous la porte de sa chambre. Il la dépliat et vit une série de signes qu'il identifia comme des hiéroglyphes mayas. Il mit la feuille dans sa poche, et sortit à la rencontre de Mézière, qui l'attendait à l'entrée de l'hôtel dans son véhicule tout-terrain. Après l'avoir salué, il sortit cette feuille de sa poche et la lui montra.

- Quelqu'un a passé cette feuille sous ma porte. Est-ce un simple exemple d'art local ou de la publicité? Ils pourraient être plus explicites!
- C'est en effet un message de hiéroglyphes mayas. J'ai un diccionaire maya dans le boîte à gants. Sort-le et essaye de traduire.
- Il est drôlement difficile de trouver la signification d'un glyphe! Comment, diable, sont-ils ordonnés?
- Les archéologues connaissent el syllabaire, et les lisent donc avec facilité. L'ordre est celui de la transcription en alphabet latin.
- Ça ne m'aide pas beaucoup!
- A moi non plus. Mais si tu regardes la table complète du syllabaire, tu peux identifier les signes et, ainsi, la transcription. Ensuite, cherche la signification de celle-çi dans le diccionaire maya-español.


- Voyons: nous avons "ti - chan - kin - usak - ch’e’n". Voyons maintenant le diccionaire. Cela serait "en/pour - quatre - soleil/jour - fleur blanche - grotte".
- Dans quatre jours, la fleur blanche sera dans la grotte". C'est un message de narcotrafiquants. On a dû se tromper de porte à ton hôtel et le message était destiné à quelqu'un d'autre. Pourve que cela ne nous cause pas de problème!

Le guide touristique de Trompel expliquait que Chichén Itzá avait été une ville ou un centre cérémoniel qui passa par diverses époques constructives et par l'influence de diverses peuiplades qui l'occupèrent et développèrent depuis sa fondation. Le nom signifie "la bouche du puits des mages de l'eau", ce qui évoque les zénotes de la région. Vers la fin de la période classique tardive (600-900 apr.J.C.), Chichén Itzá s'est convertie en un des centres politiques les plus importants du monde maya. Pendant la période post-classique (900 à 1500), la ville s'est consolidée comme le principal centre de pouvoir de la péninsule du Yucatan.


Arrivés à la grande esplanade, les deux amis se dirigèrent d'abord ver la pyramide de Kukulcan, qui domine le site. Appelé par beaucoup le "château", c'est un des édifices les plus notables de l'architecture maya, une pyramide à quatre côtés surmontée d'un temple rectangulaire de 24 mètres de haut, sur une plateforme de 55,5 mètres de large.

Ils montèrent jusqu'à la cîme par un des quatre escaliers -un sur chaque face-, comptant les 91 marches, plus une pour entrer dans le temple. Le guide faisait remarquewr que la somme des marches des quatre côtés, plus le temple, correspondait ainsi aux 365 jours de l'année. Du haut, ils pouvaient observer tout le site et spécialemente l'"Escargot" ("Caracol"), qui était l'observatoire, le terrain de balle-pelote et le "Temple des Guerriers et des 1.000 colonnes" (bien qu'en réalité, il n'y a que 200 colonnes).


Après être descendus, ils visitèrent ce temple puis allèrent au terrain de balle-pelote, un jeu très différent de ceux que nous connaissons aujourd'hui: on faisiat rebondir la balle avec les mains -gantées-, les coudes, les épaules, les hances ou les genoux. Il y avait deux équipes de sept joueurs, qui devaient faire passer la balle par un arc de pierre fixé à l'un des côtés. On dit que le capitaine gagnant -ou l'un des joeurs- était sacrifié aux dieux, mais cette hypothèse est discutée.