Vers six heures du soir, Trompel reçut le coup de téléphone de Wienants. Il devait se présenter le lendemain à onze heures, salle 301. Elle lui dit aussi qu'on avait découvert qu'un des agresseurs de Trompel était bolivien et était entré en Europe par l'Espagne, comme employé d'InterSystem, se dirigeant offciellement à Andorre, tout comme le mort de Bruxelles. On attendait encore d'Interpol des informations sur l'autre. De Teplisty, ils ne savaient rien et Interpol fut aussi consultée.
Il alla donc à Schiphol le lendemain. Il fut interrogé par un procureur au sujet de son séquestre. Comme ex-policier, il put donner de nombreux détails qui facilitèrent la déclaration et, après avoir signé la transcription, il fut notifié de ce qu'il prouvait de retirer et, s'il le désirait, abandonner la Hollande. Sa sa présence était de nouveau requise, on l'avertirait au travers de la Police Judiciaire belge. Il rentra donc à son hôtel, vida sa chambre et paya son compte puis il passa déjeûner et s'en fut de nouveau à la Centraal Station, où il prit le TGV pour rentrer à Bruxelles.
Il y arriva tard, car il dut attendre deux heures à la gare d'Amsetrdam pour avoir une place dans un TGV. Il rentra donc chez lui et, fatigué, prit une douche, mangea ce quil restait dans son frigo et se coucha. Le lendemain, il se rendit de Servais. Celui-çi était déjà au courant de l'inspection d'Internationaal Systeem tout comme de la tentative de rapt de Trompel.- Tu as donc passé de bonnes vancances à Amsterdam! -lui dit-il pour blaguer.- En commençant par Wienants, qui pensait que ma visite ne servait à rien et m'expulse presque à coups de pied de son bureau.- Mais elle t'a quenad même cru, à la fin.- Oui, à la fin, et parce qu'on tenta de me séquestrer. Mais il fallut de peu que je ne termine dans un canal. Grâce à Dieu une patrouille de la police passa par là.- Et tout s'emboîta: le hacking de Lamercam, la visite de Teplisty, l'avertissement pour toi sous le mort et probablement l'assassinat de Guy Lefranc.- Et je ne doute pas que tout finira par être une affaire de trafic de drogue.- Je suis d'accord. Mais il faudra attendre ce que trouveront la police hollandaise et Inperpol.- Et ici, il n'y a rien de neuf?- Rien. Tout dépend maintenant d'Amsterdam, vu que Teplisty a été arrêté là-bas.- D'accord. J'attendrai tes nouvelles. J'espère que tout se terminera bientôt. J'en ai assez d'être rapté! Téléphone-moi.- N'en doutes pas. Je te tiendrai au courant.Et ils se séparèrent.
Épilogue
Deux jours plus tard, on sut que le deuxième agresseur de Trompel à Amsetrdam était enregistré comme "soldat" -ç. à d. comme ex-subversif au service de narcotrafiquants- à Santiago du Chili. L'ainformation était venue de ce pays par Interpol, mais il n'y avait aucun registre de son entrée en Europe. C'était un immigrant illégal, qui s'était faufilé entre les mailles des polices frontalières.
La police hollandaise avait aussi visité les dépôts administrés par l'Internationaal Systeem et avait découvert un envoi de plusieurs kilos de cocaïne dans l'un d'eux. La camionette blindée servait sûrement aussi au transport de ce genre de bien et les gardes de sécurités en surveillaient le transport. L'entreprise était une façade idéale pour se genre de commerce.
Lorsque l'on parvint à décrypter les ficihers des ordinateurs, on trouva des feuilles de calcul qui rendaient compte d'importants mouvements de fonds, très supérieurs aux activités officielles de cette petite entreprise. Y était aussi l'explication finale des références à Andorre: il y avait là-bas un compte en banque aun nom hollandais de la firme, raison pour laquelle "InterSystem" y était inconnue. Andorre était un paradis fiscal mais, étant dans les limites de l'Union Européenne, elle se voyait de plus en plus pressionnée pour abandonner son secret bancaire dans les cas criminels, ce qui fit que cette banque donna toute l'information requise. Des millions d'euros passaient par ce compte et s'envoyaient vers des paradis fiscaux comme les Bahamas et les îles Caïman. Le compte recevait beaucoup de dépots en liquide et aussi des transferts depuis la banque ABN hollandaise, la Fortis de Belgique et la Deutsche Bank d'Allemagne. Interpol investiguerait les propriétaires de ces comptes. Mais au sujet des destinataires, on ne pouvait rien faire. Les Antilles protégeaient leurs clients contre vents et tempêtes.
Du seul fait qu'Internationaal Systeem servait les équipages de Lan-Pérou, on décida aussi de mieux contrôler ceux-çi à l'aéroport de Schiphol et l'on avisa la police espagnole pour faire de même à Madrid-Barajas. Une semaine plus tard, plusieurs membres d'équipage de Lan-Pérou furent arrêtés à Madrid, accusés de transporter de la drogue. Suite à cette détention, la police péruvienne -aussi alertée- réalisa plusieurs arrestations à Lima puis à Cuzco, entr'autres de trafiquants boliviens. Ainsi, c'était tout un réseau qui avait été découvert, de Bolivie jusqu'en Hollande. Onterminait ainsi de détruire le réseau qui avait déjà été détruit en partie à La Paz et à Santiago, des suites de l'assassinat de Guy Lefranc et du séquestre local de Jef Trompel.
Interpol ne trouva rien au sujet de Teplisty. Il fut condamné comme novice pour trafic de drogue et tentative d'assassinat contre Trompel. Mais on ne put prouver sa participation dans la mort d'un de ses probables complices dans la maison de Lefranc à Bruxelles. Pour réduire -de bien peu- sa sentence, il dénonça ses complices en Hollande et, de cette façon, on put identifier et châtier le cracker qui avait tenté de pénétrer dans le système comptable de Lamercan.
FIN