Le lendemain midi, Trompel recevait à son bureau un coup de téléphone de Servais.
- Nous n'avons pas encore pu identifier le cadavre, mais nous savons qu'il est mort d'une surdose de drogue. Il avait une blessure de couteau à la jambe: il doit avoir été dans ta maison de Spa, car le type de sang est le même. L'analyse d'ADN pourra le confirmer. Mais nous venons d'apprendre autre chose: vendredi, un homme élégant s'est présenté dans les bureaud de l'entreprise Lamercan S.A., de laquelle Lefranc était le principal accioniste. Il présenta un document selon lequel ce même Lefranc, en tant que représentant de Lamercam, lui devait un million de dollars. Il réclamait que, selon ce même document, le payement aurait dû avoir lieu il y a une semaine. Le gérent ne savait rien de cette dette ni de la firme que l'homme disait représenter: InterSystem Ltd, dont le siègfe est à Andorre. Le gérent l'informa donc de la mort de Lefranc y lui suggéra de contacter le notaire chargé du testament afin qu¡il l'informe des démarches à réaliser. Il eut la précaution de photocopier le document présenté et qui lui sembla très suspect, car il savait très bien qu'il exigeait presque tout le capital investi par Lefranc. Le visiteur lui laissa une carte de visite au nom de Karl Teplisty, gérent d'InterSystem, avec una adresse de e-mail et un numéro de téléphone. Un téléphone qui ne répond pas aujourd'hui.
Il ne nous aurait pas averti si ce n'est que l'employé chargé de la sécurité des systèmes numériques n'avait découvert, ce même matin, qu'on avait essayé de pirater les systèmes, de pénétrer danas les bases financières et d'ordonner un transfert pour le même montant. Comme ils doisposent d'un très bon système de protection et de suivi, qui enregistre tout ce que tente de faire le hacker tout en le laissant isolé de l'information critique, il sera possible de savoir d'où est venue l'attaque. Nous avons envoyé un expert de la brique de délits numériques qui analysera ces données.
Je viens aussi de parler au notaire pour le notifier de la visite de cet individu. Teplisty n'y est pas encore allé. S'il y va, le notaire demandera à étudier la situation et le fera retourner, de telle façon que nous pourrons l'y cueillir et l'interroger. En réalité, il devait savoir que Lefranc était mort et c'est pour cela qu'il a essayé de leurrer le gérent. Ensuite ils essayèrent de hacker le système informatique, peut-être après avoir visiter sans résultat les deux maisons de Lafranc.
Je t'informerai dès qu'il y aura du neuf. Mais fais attention, au cas où ce message sous le mort serait une menace.
- Je me demande d'où cela viendra. Serait-ce encore La Paz ou Santiago? Connaitraient-ils mes liens avec Lefranc et me chercheraient-ils encore après autant de temps?
- Peut-être le saurons-nous si nous découvrons qui est le mort et si nous arrêtons ce Teplisty.
- D'accord. J'attendrai tes nouvelles.
Un jour plus tard, Trompel recevait un nouvel appel de Servais.
- Le mort a été identifié. C'est un tel Gregorio Morán, originaire de Potosí, en Bolivie. Comme beaucoup de sudaméricains, il est entré en Europe par Madrid et a été fiché par la police espagnole, qui est très rigoureuse pour admettre les immigrants. Il est arrivé il y a six mois vaec un contrat de travail d'InterSystem et se dirigeait à Andorre. Le contrat est ce qui lui a permis d'entrer sans problème en Espagne. Il est donde probable qu'il soit lié au Sentier du Soleil ou aux narcotrafiquants boliviens.
Nous avons aussi fait des recherches à Andorre au sujet d'InterSystem. Il n'y existe aucune entreprise de ce nom. Le numéro de téléphone de Teplisty a le code national correct mais le numéro local n'existe pas. L'adresse de e-mail est valable, mais correspond à à un fournissuer massif de mails par web dit n'avoir aucune information sur le propriétaire. Il nous a donné cependant le numéro IP d'où ont été envoyés les derniers message et c'est une adresse d'Amsterdam, la capitale européenne du trafic de drogue.
Arrêter Teplisty serait du plus haut intérêt. D'autant plus que nos expertos ont pu confirmer que son contrat est réellement un faux, comme le pensait le gérent de Lamercan. Nous espérons pouvoir l'interroger bientôt car il a été voir le notaire il y a quelques minutes et ce dernier l'a prié de retourner demain à dix heures, pour avaoir le temps d'étudier le contrat et de le comparer avec les dispositions du testament. J'irai l'attendre.
Quant à la tentative d'intrusion dans le système informatique de Lamercan, notre expert a relevé le numéro IP de l'ordinateur qui lança l'attaque et c'est le même que celui des mails, à Amsterdam. Et, selon notre homme, il devait disposer d'une très bonne machine et d'un très bon programme, ainsi que d'asses de temps. Nous avertiron la police hollandaise pour qu'ils investiguent. La peine pour une tentative de fraude électronique est asses élevée là-bas, mais si nous pouvons de plus prouver le lien avec l'assassinat de Guy Lefranc, ce ne sera que pire pour les délinquants.
Il serait peut-être bon que tu ailles à Amsterdam comme notre délégué, de façon officieuse, pour leur donner les détails de première main sur ce qui est arrivé en Amérique du Sud. Que penses-tu?
- Je n'ai aucun inconvénient si c'est la PJF qui m'envoie, surtout si c'est officieux.
- D'accord alors. Je vais envoyer une réclamation officielle via Interpol pour intrusion informatique et j'y accompagnerai nos hypothèses sur le lien avec le crime de Lefranc. Je verrai qui sera chargé de la chose à Amsterdam et je lui ofrirai ta visite.
- Bien. J'attendrai ta confirmation.
Deux heures après, Servais informait Trompel que l'agent hollandais chargé de l'affaire s'appellait Wienants, était inspecteur principal et avait son bureau à la Maison Communale. Il le recevrait le jour suivant. Le détective pouvait prendre le TGV au patit matin et serait à Amsterdam vers midi. Il prit alors un billet par Internet et ensuite chercha un hôtel, afin de réserver une chambre pour deux nuits. Mais il n'eut pas de chance car il y avait un important congrès dans la ville et peu d'hôtels avaient des chambres disponibles. Il dû réserver à l'Amstel Hotel, très cher pour lui, mais il n'y avait rien d'autre de suffisemment décent.
- Nous n'avons pas encore pu identifier le cadavre, mais nous savons qu'il est mort d'une surdose de drogue. Il avait une blessure de couteau à la jambe: il doit avoir été dans ta maison de Spa, car le type de sang est le même. L'analyse d'ADN pourra le confirmer. Mais nous venons d'apprendre autre chose: vendredi, un homme élégant s'est présenté dans les bureaud de l'entreprise Lamercan S.A., de laquelle Lefranc était le principal accioniste. Il présenta un document selon lequel ce même Lefranc, en tant que représentant de Lamercam, lui devait un million de dollars. Il réclamait que, selon ce même document, le payement aurait dû avoir lieu il y a une semaine. Le gérent ne savait rien de cette dette ni de la firme que l'homme disait représenter: InterSystem Ltd, dont le siègfe est à Andorre. Le gérent l'informa donc de la mort de Lefranc y lui suggéra de contacter le notaire chargé du testament afin qu¡il l'informe des démarches à réaliser. Il eut la précaution de photocopier le document présenté et qui lui sembla très suspect, car il savait très bien qu'il exigeait presque tout le capital investi par Lefranc. Le visiteur lui laissa une carte de visite au nom de Karl Teplisty, gérent d'InterSystem, avec una adresse de e-mail et un numéro de téléphone. Un téléphone qui ne répond pas aujourd'hui.
Il ne nous aurait pas averti si ce n'est que l'employé chargé de la sécurité des systèmes numériques n'avait découvert, ce même matin, qu'on avait essayé de pirater les systèmes, de pénétrer danas les bases financières et d'ordonner un transfert pour le même montant. Comme ils doisposent d'un très bon système de protection et de suivi, qui enregistre tout ce que tente de faire le hacker tout en le laissant isolé de l'information critique, il sera possible de savoir d'où est venue l'attaque. Nous avons envoyé un expert de la brique de délits numériques qui analysera ces données.
Je viens aussi de parler au notaire pour le notifier de la visite de cet individu. Teplisty n'y est pas encore allé. S'il y va, le notaire demandera à étudier la situation et le fera retourner, de telle façon que nous pourrons l'y cueillir et l'interroger. En réalité, il devait savoir que Lefranc était mort et c'est pour cela qu'il a essayé de leurrer le gérent. Ensuite ils essayèrent de hacker le système informatique, peut-être après avoir visiter sans résultat les deux maisons de Lafranc.
Je t'informerai dès qu'il y aura du neuf. Mais fais attention, au cas où ce message sous le mort serait une menace.
- Je me demande d'où cela viendra. Serait-ce encore La Paz ou Santiago? Connaitraient-ils mes liens avec Lefranc et me chercheraient-ils encore après autant de temps?
- Peut-être le saurons-nous si nous découvrons qui est le mort et si nous arrêtons ce Teplisty.
- D'accord. J'attendrai tes nouvelles.
Un jour plus tard, Trompel recevait un nouvel appel de Servais.
- Le mort a été identifié. C'est un tel Gregorio Morán, originaire de Potosí, en Bolivie. Comme beaucoup de sudaméricains, il est entré en Europe par Madrid et a été fiché par la police espagnole, qui est très rigoureuse pour admettre les immigrants. Il est arrivé il y a six mois vaec un contrat de travail d'InterSystem et se dirigeait à Andorre. Le contrat est ce qui lui a permis d'entrer sans problème en Espagne. Il est donde probable qu'il soit lié au Sentier du Soleil ou aux narcotrafiquants boliviens.
Nous avons aussi fait des recherches à Andorre au sujet d'InterSystem. Il n'y existe aucune entreprise de ce nom. Le numéro de téléphone de Teplisty a le code national correct mais le numéro local n'existe pas. L'adresse de e-mail est valable, mais correspond à à un fournissuer massif de mails par web dit n'avoir aucune information sur le propriétaire. Il nous a donné cependant le numéro IP d'où ont été envoyés les derniers message et c'est une adresse d'Amsterdam, la capitale européenne du trafic de drogue.
Arrêter Teplisty serait du plus haut intérêt. D'autant plus que nos expertos ont pu confirmer que son contrat est réellement un faux, comme le pensait le gérent de Lamercan. Nous espérons pouvoir l'interroger bientôt car il a été voir le notaire il y a quelques minutes et ce dernier l'a prié de retourner demain à dix heures, pour avaoir le temps d'étudier le contrat et de le comparer avec les dispositions du testament. J'irai l'attendre.
Quant à la tentative d'intrusion dans le système informatique de Lamercan, notre expert a relevé le numéro IP de l'ordinateur qui lança l'attaque et c'est le même que celui des mails, à Amsterdam. Et, selon notre homme, il devait disposer d'une très bonne machine et d'un très bon programme, ainsi que d'asses de temps. Nous avertiron la police hollandaise pour qu'ils investiguent. La peine pour une tentative de fraude électronique est asses élevée là-bas, mais si nous pouvons de plus prouver le lien avec l'assassinat de Guy Lefranc, ce ne sera que pire pour les délinquants.
Il serait peut-être bon que tu ailles à Amsterdam comme notre délégué, de façon officieuse, pour leur donner les détails de première main sur ce qui est arrivé en Amérique du Sud. Que penses-tu?
- Je n'ai aucun inconvénient si c'est la PJF qui m'envoie, surtout si c'est officieux.
- D'accord alors. Je vais envoyer une réclamation officielle via Interpol pour intrusion informatique et j'y accompagnerai nos hypothèses sur le lien avec le crime de Lefranc. Je verrai qui sera chargé de la chose à Amsterdam et je lui ofrirai ta visite.
- Bien. J'attendrai ta confirmation.
Deux heures après, Servais informait Trompel que l'agent hollandais chargé de l'affaire s'appellait Wienants, était inspecteur principal et avait son bureau à la Maison Communale. Il le recevrait le jour suivant. Le détective pouvait prendre le TGV au patit matin et serait à Amsterdam vers midi. Il prit alors un billet par Internet et ensuite chercha un hôtel, afin de réserver une chambre pour deux nuits. Mais il n'eut pas de chance car il y avait un important congrès dans la ville et peu d'hôtels avaient des chambres disponibles. Il dû réserver à l'Amstel Hotel, très cher pour lui, mais il n'y avait rien d'autre de suffisemment décent.