16 décembre
Le lendemain à sept heures, Trompel abandonna sa chambre, paya sa facture et s'en fut à la gare, où il prit le premier train pour Milan. Deux heures après, il arrivait à la Stazione Centrale. Il trouva l'hôtel Berna, qui était à deux cent mètres de la gare, s'y enregistra et y laissa ses bagages. Quelques instants plus tard, il descendait à la station du métro et prenait la ligne jaune jusqu'à la station du Dôme, où il changea à la ligne rouge. Sur celle-çi, la deuxième station vers l'ouest était la Cairoli, à un pas du musée, qui était dans le Castello Sforzesco, de la Piazza Castello. Il demanda à parler au conservateur: ce serait la façon la plus rapide de savoir quelque chose. Mais on lui répondit qu'il était absent. Il assistait à un congrès à Bruxelles et, de là, devait aller en Allemagne pour dicter des conférences. Il ne reviendrait que pour Noël. Trompel remercia la secrétaire et comprit parfaitement: le conservateur devait appartenir à la Société de l'Oeil et, traversant l'Allemagne et la République Tchèque, se rendait à Osernj.
Il lui restait maintenant l'après-midi libre et aussi le lendemain matin. Il reprit le métro de la ligne rouge jusqu'au Dôme. C'était l'occasion de visiter le centre. Il chercha un bureau de tourisme et le trouva au coin de la Piazza Duomo avec la Via Marconi et y obtint un petit guide pour visiteurs. Mais il était l'heure de déjeuner et il chercha un restaurant avant de faire du tourisme. Il avança par la Via Marconi et trouva un petit bar qui offrait à dîner. Il demanda des "tortelli di zucca", une sorte de raviolis, qu'il arrosa de nouveau de chianti. Il se mit alors a étudier son guide. Il voulait voir la Dernière Cène, de Léonard de Vinci, qui était au Cenáculo Vinciano, mais il vit qu'il fallait réserver la visite au moins un jour d'avance. Il demanda alors le téléphone et appela le numéro signalé pour savoir s'il y avait encore la possibilité de faire la visite le lendemain matin. On accepta sa réservation: comme c'était décembre, il y avait peu de touristes. Ainsi, il ne perdrait pas sa matinée.
Après l'appel, il sortit et retourna à la place du Dôme pour admirer mieux la cathédrale, symbole de la ville. Son guide lui apprit que sa construction avait commencé en 1386 et que c'était la troisième église la plus grande du monde, après Saint-Pierre de Rome et la cathédrale de Séville. Elle est faite entièrement de marbre, avec d'immense statues, arcs, colonnes et pinacles. Les statues sont environ 3.500. Le pinacle le plus haut arrive a 108,5 mètres et est surmonté d'une statue de la Vierge Marie.
De là, il se dirigea, en suivant le guide, vers la Piazza Mercanti, où est le Palazzo della Ragione, un symbole de la période communale de Milan. Du côté opposé se trouve la Loggia degli Osii, construite en marbre blanc et noir, sous commission de Matteo Visconti en 1316. Près de la Loggia se trouve le Palazzo delle Scuole Palatine, projeté par Carlo Buzzi et construit entre 1644 et 1645. Trompel prit ensuite la Via Ragione, où il put admirer la façade de la fameuse Scala, l'opéra de Milan. Le guide recommendait aussi le Palazzo Sforza, ou Castello Sforzesco, mais il avait été là le matin et ne désirait pas y retourner. Il perdrait ainsi aussi l'Arc de la Paix, que Napoléon avait fait construire sur la Piazza Sempione, derrière le Sforza.
Fatigué de marcher, il revint alors vers le Dôme et reprit le métro de la ligne jaune pour rentrer à son hôtel. Il y ouvrit son courrier électronique, mais il n'y avait pas de nouveau message. Il envoya alors à Kaminsky l'information sur le voyage du conservateur du musée milanais et lui confirma qu'il arriverait à Prague le 17. Il aurait libre toute la journée du 18, avant de voyager à Osernj le 19, comme convenu. Il descendit ensuite pour se restaurer, après quoi il se mit à voir un film sur un canal de cable de sa chambre d'hôtel.
Il lui restait maintenant l'après-midi libre et aussi le lendemain matin. Il reprit le métro de la ligne rouge jusqu'au Dôme. C'était l'occasion de visiter le centre. Il chercha un bureau de tourisme et le trouva au coin de la Piazza Duomo avec la Via Marconi et y obtint un petit guide pour visiteurs. Mais il était l'heure de déjeuner et il chercha un restaurant avant de faire du tourisme. Il avança par la Via Marconi et trouva un petit bar qui offrait à dîner. Il demanda des "tortelli di zucca", une sorte de raviolis, qu'il arrosa de nouveau de chianti. Il se mit alors a étudier son guide. Il voulait voir la Dernière Cène, de Léonard de Vinci, qui était au Cenáculo Vinciano, mais il vit qu'il fallait réserver la visite au moins un jour d'avance. Il demanda alors le téléphone et appela le numéro signalé pour savoir s'il y avait encore la possibilité de faire la visite le lendemain matin. On accepta sa réservation: comme c'était décembre, il y avait peu de touristes. Ainsi, il ne perdrait pas sa matinée.
Après l'appel, il sortit et retourna à la place du Dôme pour admirer mieux la cathédrale, symbole de la ville. Son guide lui apprit que sa construction avait commencé en 1386 et que c'était la troisième église la plus grande du monde, après Saint-Pierre de Rome et la cathédrale de Séville. Elle est faite entièrement de marbre, avec d'immense statues, arcs, colonnes et pinacles. Les statues sont environ 3.500. Le pinacle le plus haut arrive a 108,5 mètres et est surmonté d'une statue de la Vierge Marie.
De là, il se dirigea, en suivant le guide, vers la Piazza Mercanti, où est le Palazzo della Ragione, un symbole de la période communale de Milan. Du côté opposé se trouve la Loggia degli Osii, construite en marbre blanc et noir, sous commission de Matteo Visconti en 1316. Près de la Loggia se trouve le Palazzo delle Scuole Palatine, projeté par Carlo Buzzi et construit entre 1644 et 1645. Trompel prit ensuite la Via Ragione, où il put admirer la façade de la fameuse Scala, l'opéra de Milan. Le guide recommendait aussi le Palazzo Sforza, ou Castello Sforzesco, mais il avait été là le matin et ne désirait pas y retourner. Il perdrait ainsi aussi l'Arc de la Paix, que Napoléon avait fait construire sur la Piazza Sempione, derrière le Sforza.
Fatigué de marcher, il revint alors vers le Dôme et reprit le métro de la ligne jaune pour rentrer à son hôtel. Il y ouvrit son courrier électronique, mais il n'y avait pas de nouveau message. Il envoya alors à Kaminsky l'information sur le voyage du conservateur du musée milanais et lui confirma qu'il arriverait à Prague le 17. Il aurait libre toute la journée du 18, avant de voyager à Osernj le 19, comme convenu. Il descendit ensuite pour se restaurer, après quoi il se mit à voir un film sur un canal de cable de sa chambre d'hôtel.
17 décembre
Le matin suivant, après le petit-déjeuner, un mini-bus passa le chercher pour l'emmener au Cenáculo Vinciano, où il put admirer la Dernière Cène, de Léonard de Vinci. Selon son guide «Cette composition préocupa l'artiste depuis bien avant 1497, année du début de la peinture. Voulant exprimer de façon exacte dans son oeuvre les diverses sensations qu'expérimentaient les apôtres quand le Maître les annonça que l'un d'eux allait le trahir, Léonard étudia avec calme tous les aspects de la physionomie humaine et traça de multiples dessins en préparation de son oeuvre, pour laquelle il épuisa les ressources de son propre pécule»1
Comme Trompel avait lu dans le "Code Da Vinci", de Dan Brown, il reconnut l'aspect féminin du disciple qui apparaît à la droite de Jésus. Mais quant à dire que ce devait être Marie Madeleine, cela ne lui paraissait pas clair du tout. Les experts voient Saint Jean dans cette figure et parlent de sa "douceur angélique". Mais sa position est effectivement bizarre. Après une longue contemplation, le guide appela le groupe et l'invita à abandonner la salle. Le véhicule reconduisit chacun à son hôtel respectif. Trompel retira ses bagages de sa chambre mais les fit garder pendant qu'il déjeûnait à son restaurant. Après cela, il paya sa facture, demanda un taxi et se fit conduire à l'aéroport. A 16h30, il décollait pour Prague.
Comme Trompel avait lu dans le "Code Da Vinci", de Dan Brown, il reconnut l'aspect féminin du disciple qui apparaît à la droite de Jésus. Mais quant à dire que ce devait être Marie Madeleine, cela ne lui paraissait pas clair du tout. Les experts voient Saint Jean dans cette figure et parlent de sa "douceur angélique". Mais sa position est effectivement bizarre. Après une longue contemplation, le guide appela le groupe et l'invita à abandonner la salle. Le véhicule reconduisit chacun à son hôtel respectif. Trompel retira ses bagages de sa chambre mais les fit garder pendant qu'il déjeûnait à son restaurant. Après cela, il paya sa facture, demanda un taxi et se fit conduire à l'aéroport. A 16h30, il décollait pour Prague.