17/01/2012

Parallèle 1

Monde Parallèle

  • "Chaque roman [pour l'auteur] est un voyage différent, dans lequel on ne sait pas ce qu'on trouvera à la fin ou si on trouvera quelque chose." (Philip Roth) 

1.

- Monsieur Trompel, on m'a dit que vous avez déjà aidé plusieurs archéologues en difficulté et c'est pour cette raison que vous m'avez été recommendé comme détective privé. Je suis venue vous voir parce que mon mari, qui est archéologue à la Sorbonne, à Paris, a disparu il y a une semaine et la police locale n'a trouvé aucune piste. L'université ne m'a prêté aucune aide. J'espère que vous, vous pourrez m'aider.

Jef Trompel était dans son bureau de détective privé de la rue du Fossé-aux-Loups, au centre de Bruxelles. La femme venait d'entrer, faisant résonner la sonnette de l'entrée.

- Où était-il lorsqu'il a disparu et que cherchait-il?
- Il allait et venait comme toujours entre notre demeure et l'université. Il s'intéressait aux catacombes et nombreux tunnels qu'il y a sous la ville et descendait souvent parcourir l'un ou l'autre secteur. La police a fait une battue par eux mais n'a rien trouvé.
- Il me semble que je devrai m'intérioriser de sa recherche en plus de ses activités et ses coutumes. Je devrai donc m'installer pour un temps à Paris. Et, vu le temps déjà passé, le faire tout de suite. Heureusement, je n'ai aucun cas urgent entre les mains pour le moment. Nous devrions nous mettre d'accord sur mes émoluments.

Il informa donc la femme de ses conditions. Pour baisser un peu les coûts, elle lui offrit de le loger dans sa maison, ayant disponible une chambre d'invité. Ainsi, de plus, il aurait accès facile au bureau et documents du professeur.

Une fois d'accord, il lui demanda si elle rentrait inmédiatement à Paris et elle répondit affirmativement. Comme il avait toujours dans son bureau une petite valise avec le nécessaire pour voyager, en prévision de cas urgents, il passa dans son petit cabinet de toilette prendre son nécessaire et l'ajouta dans sa valise. Il mit ensuite son ordinateur portable dans son sac.
- Je pars avec vous. Je crois qu'il y a un Thalys qui part dans une heure. Nous serons à Paris avant l'heure de souper.

Ils sortirent du bureau et traversèrent le Centre Monnaie pour descendre à la station de métro Brouckère. Là, ils prirent un des trams qui se déplaçaient sous le boulevard Anspach et unissait la gare du Nord à la gare du Midi, d'où partaient les Thalys. En y arrivant, ils réservèrent deux places dans celui qui partait à 15h15. Il leur restait une demi-heure d'attente et s'assirent à la cafétaria.

- Je ne vous ai pas demandé le nom de votre époux.
- C'est Jean De La Rue. Moi, je m'appelle Joséphine, et nous avons deux filles: Marie, de 15 ans, et Céline de 12.
- Il y a longtemps que votre mari étudie les tunnels? Quelle est sa spécialité?
- Il y a au moins trois ans qu'il se dédie à ce sujet. C'est un experts en thèmes médiévaux et...

Elle ajouta quelques détails sur les intérêts et connaissances de son mari, et cette conversation continua durant le voyage en train. Ainsi, le temps passa rapidement et ils arrivèrent à la Gare du Nord de París.
La maison était à la rue de Choiseul, près de la station de métro Richelieu-Drout et du boulevard Haussman, où était l'hôtel Ambassador, où Trompel avait l'habitude de descendre quand il allait à Paris. Ainsi, il connaissait bien les environs.