10/05/2011

Colonisation 8.2.

EPILOGUE

Les nefilims avaient une autre base, éloignée, qui assurait les communications avec une autre colonie, sur le continent ouest. Mais, semble-t'il, les communications se coupèrent et la base ne fut pas avertie de l'arrivée du déluge ou bien pensa pouvoir le surmonter. C'est ce qui fut trouvé à la fin du récit historique trouvé dans la "Bibliothèque de l'Atlantide" à Ténérife et que lut finalement Trompel:

Année 177 de la colonisation (191 de l'Ere Spatiale)
- "C'est un désastre total! Tout le continent a été submergé en peu de minutes par l'effet combiné d'un tremblement de terre et de mer. Seules nos sept îles se sont sauvées."
- "Personne n'échappa de l'Absu?"
- "Seuls quelques hydroplanes des ports du sud, qui se disposaient à partir quand la terre commença à trembler."
- "Et les aéroplanes?"
- "Comme c'était la nuit, ils étaient tous dans des hangars. Aucun n'a pu décoller."
- "Les soushydriques?"
- "Nous n'avons de nouvelles d'aucun. Ils doivent avoir été bloqués par les éboulements."
- "Les communications avec le continent?"
- "Les dernières transmissions s'interrompirent: ils nous disaient qu'ils s'enfonçaient y voyaient arriver à grande vitesse d'énormes masses d'eau."
- "Alors nous restons sans contact avec notre planète?"
- "Nous n'avons pas ici l'équipement nécessaire pour un contact direct. Nous devions passer par la capitale. Mais restente les Sentinelles."
- "Que nous ne pouvons utiliser, parce qu'elles ne peuvent être activées que par pr´sence physique. Avec un hydriplane, nous pourrions arriver à Giz-Eh, mais celka équivaudrait à révéler aux humains le secret du Sphynx. Le Grand Conseil ne le pardonnerait jamais."
- "Et qu'y a-t'il du sud-ouest? Là-bas, il n'y a personne."
- "Aucun hydriplane n'est capable de traverser l'océan ouest pour y arriver."
- "C'est alors la fin de notre colonisation?"
- "J'ai bien peur qu'il en est ainsi. Il vaudra mieux réunir toute notre documentation, compléter ce qui est possible et tout garder dans un endroit sûr. Pourvu que notre silence suggère à Omyx l'envoi d'une mission d'inspection et qu'ils nous repêchent. Eux décideront si nous maintiendrons notre présence dans ce système solaire."

Après avoir lu ce dernier texte, dans les fichiers qu'il avait obtenu, Trompel se souvint d'un verset de la Bible:

  • "Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois; pas plus qu'après, il n'y aura de mémoire pour l'avenir." (Qo, 1,11)

Ainsi, pensa le détective, le Qohélet (ou "Ecclésiaste") avait prédit l'oubli des faits de ce lointain passé, méconnu par de nombreux archéologues et à peine assumé récemment par d'autres. [Nous nous référons évidemment aux textes sumériens réels que nous avons cités ici, et pas à la fiction que nous avons inventée sur la venue depuis "Omyx" et l'installation d'Atlantis aux Canaries.]
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Le voyage sur les "ondes" d'une 4° dimension de l'espace est décrit dans des documents qui proviendraient de "visiteurs de l'espace" d'une planète appelée Ummo, venus sur terre dans les années 1950 (J.Pollion, "UMMO: de vrais extraterrestres!", Ed.Aldane, http://www.aldane.com/pollion.html). Un commentaire spécialisé de ces textes signale ce qui suit:
"L'analyse sémantique et logique du langage ummite qui apparaît dans ces lettres conclut que le type de sémantique impliqué n'existe dans AUCUNE langue de la Terre, ce qui renforce l'hypothèse de vérosimilitude des contenus et, par suite, de la visite extraterrestre. Les données scientifiques vont clairement bien au-delà de la science terrestre actuelle."

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Dans notre roman "Omyx" (non traduit en français) il y a de nombreuses références aux "omyxiens" et à leur légat, ainsi que la participation de Trompel à une nouvelle expédition archéologique (qui serait la dernière pour lui, cet autre roman correspondant à la fin de sa vie).

FIN

La semaine prochaine, nouveau roman:
"Les Six"