Chapitre 8. Découvertes indiennes
Intrigué par ce que lui avait dit Gordon Harris, lors de sa communication avec le Mexique, Trompel décida d'appeler Kauffman, en espérant le trouver encore à Dubai et confirmer le départ et la destination de Pollion. Il put établir une vidéoconférence avec le pays arabe, où Kauffman -qui y était resté pour étudier les tablettes trouvées- lui explica que quelques unes racontaient que des nefilims avaient voyagé vers l'est et avaient fondé une nouvelle ville sur la côte nord-ouest de l'Inde. Ils avaient, en effet, pu établir que le fleuve, dans l'embouchure duquel ils s'étaient établis, n'était pas le Gange mais l'Indus. Pollion avait pu calculer la longitude et la latitude aproximatives et les avait comparées avec d'autres recherches, ce qui l'avait conduit à estimer que la ville devait être sous la mer à proximté de Dwarka. Dans un des livres sacrés de l'Inde, le Mahabaratha, il était dit que Dwarka avait été une ville gouvernée par Krishna et avait été submergée, selon le calendrier indien, en 3.102 a.C. Dans un autre livre, le Rig Veda,on trouve aussi le récit du déluge et comment "Manu" se sauvat dans une arche.
Trompel se rappela alors que les média avaient informé profusément sur l'occupation de plusaieurs hôtels par des rebelles indépendantistes du Cachemire dans una ville du nord de l'Inde. Comme Kauffman ne pouvait pas l'aider, il termina sa communication et se mit à chercher sur la Toile les nouvelles de l'Inde. Il put confirmer ainsi que la ville était effectivement Dwarka. Deux hôtels avaient été occupés par les terroristes, en revendication de l'indépendance de leur région. Plusieurs personnes avaient été gravement blessées et tous les passagers étaient retenus comme ôtages, tandis que la police avait bloqué les accès. Quelques uns de ceux qui avaient réussi à fuir avaient dit aux journalistes que les terroristes avaient classé leurs prisonniers selon leur nationalité. La principale gare avait aussi été attaquée par des hommes armés de fusils mitrailleurs Kalashnikov, qui ouvrirent le feu contre les passagers dans le vestibule et lancèrent des grenades. On craignait que des franc-tireurs puissent être cachés dans des immeubles voisins.
Une action militaire permit de récupérer la gare le lendemain, alors que les autorités indiennes tentaient de discuter avec les rebelles au sujet des conditions de libération des ôtages des hôtels mais, sembliat-il, elles préparaient en même temps un assaut armé. On savait qu'il y avait beaucoup de touristes dans ces hôtels, mais on ne connaissait par leur identité. Sans doute Pollion était l'un d'entr'eux et c'était ce qui avait causé son retard.
Trompel contacta le Ministère des Affaires Etrangères pour les mettre au courant au sujet du voyage de l'archéologue, espérant que le ministère puisse contacter les autorités indiennes, sans doute au travers de l'ambassade belge dans ce pays, et, ainsi, faire le possible pour vérifier la situation de Pollion et étudier en quoi ils pouvaient intervenir pour aider à son retour.
Les nouvelles du soir, sur la Toile -la télévision ne parlait pas de la situation, sans à cause de l'importance mineure de Dwarka-, ne rendaient compte d'aucun avancement dans la situation des rebelles et des ôtages. Les conversations ne progressaient pas et les autorités indiennes se lassaient de voir passer les jours avec des progrès suivis de marche-arrière. Les indépendentistes ne cédaient pas dans leurs demandes, impossible de satisfaire en plénitude. Il ne semblait donc rester que la possibilité d'une action armée, qui pourrait être néfaste pour les ôtages. Comme l'on sut par après, l'armée avait demandé les conseils du SAS britanique et ils travaillaient ensemble pour préparer l'assaut.
Le jour suivant, les journaux en ligne lançaient la nouvelle à sensation: des militaires indiens apuyés par des gurkas avaient pris d'assaut les hôtels occupés, avaient tué de nombreux rebelles et libéré les ôtages. On lamentait la perte de cinq de ceux-çi, tués par les insurgents quand ils se rendirent compte de l'attaque. Les images montraient de la fumée sortant des hôtels, des vitres cassées, quelques civils sortant des bâtiments et des ambulances emportant des blessés. Il n'y avait pas d'information relative à l'identité des civils libérés.
Le jour suivant, Trompel reçut un appel téléphonique du Ministère des Affaires Etrangères: l'amabassade belge en Inde avait été informée qu'un de ses ressortissants avait été libéré à Dwarka. Il s'agissait effectivement du professeur Pollion. Il serait rapatrié le jour suivant. Son odyssée était terminée, tout comme l'enquête de Trompel, qui avait été plutôt une leçon d'histoire.
- [ Les civilisations les plus anciennes du sous-continent indien émergèrent dans la vallée de l'Indus et du Saravasti aux alentours de 2.500 a.J.C. Il y a des indices, même, qui permettent de remonter jusqu'à 8.000 ans avant J.C. Le Saravasti est un fleuve actuellement sec (découvert il y a peu para analyse satellitale) qui courrut dans une époque lointaine (possiblement entre 8.000 et 6.000 a.C.). Il servait près d'une centaine de villages et deux villes importantes: Harappa et Mohenjo-Daro. De même que les civilisations de la Mésopotamie et de d'Egypte, elles dépendaient de leur fleuve. Comme le Nil, l'Indus débordait tous les ans, innondant des zones étendues et y déposant des sédiments fertiles. Cet immense potentiel agricole fut la base du développement de l'urbanisme aux alentours de ce fleuve. ]
Trompel se rappela alors que les média avaient informé profusément sur l'occupation de plusaieurs hôtels par des rebelles indépendantistes du Cachemire dans una ville du nord de l'Inde. Comme Kauffman ne pouvait pas l'aider, il termina sa communication et se mit à chercher sur la Toile les nouvelles de l'Inde. Il put confirmer ainsi que la ville était effectivement Dwarka. Deux hôtels avaient été occupés par les terroristes, en revendication de l'indépendance de leur région. Plusieurs personnes avaient été gravement blessées et tous les passagers étaient retenus comme ôtages, tandis que la police avait bloqué les accès. Quelques uns de ceux qui avaient réussi à fuir avaient dit aux journalistes que les terroristes avaient classé leurs prisonniers selon leur nationalité. La principale gare avait aussi été attaquée par des hommes armés de fusils mitrailleurs Kalashnikov, qui ouvrirent le feu contre les passagers dans le vestibule et lancèrent des grenades. On craignait que des franc-tireurs puissent être cachés dans des immeubles voisins.
Une action militaire permit de récupérer la gare le lendemain, alors que les autorités indiennes tentaient de discuter avec les rebelles au sujet des conditions de libération des ôtages des hôtels mais, sembliat-il, elles préparaient en même temps un assaut armé. On savait qu'il y avait beaucoup de touristes dans ces hôtels, mais on ne connaissait par leur identité. Sans doute Pollion était l'un d'entr'eux et c'était ce qui avait causé son retard.
Trompel contacta le Ministère des Affaires Etrangères pour les mettre au courant au sujet du voyage de l'archéologue, espérant que le ministère puisse contacter les autorités indiennes, sans doute au travers de l'ambassade belge dans ce pays, et, ainsi, faire le possible pour vérifier la situation de Pollion et étudier en quoi ils pouvaient intervenir pour aider à son retour.
Les nouvelles du soir, sur la Toile -la télévision ne parlait pas de la situation, sans à cause de l'importance mineure de Dwarka-, ne rendaient compte d'aucun avancement dans la situation des rebelles et des ôtages. Les conversations ne progressaient pas et les autorités indiennes se lassaient de voir passer les jours avec des progrès suivis de marche-arrière. Les indépendentistes ne cédaient pas dans leurs demandes, impossible de satisfaire en plénitude. Il ne semblait donc rester que la possibilité d'une action armée, qui pourrait être néfaste pour les ôtages. Comme l'on sut par après, l'armée avait demandé les conseils du SAS britanique et ils travaillaient ensemble pour préparer l'assaut.
Le jour suivant, les journaux en ligne lançaient la nouvelle à sensation: des militaires indiens apuyés par des gurkas avaient pris d'assaut les hôtels occupés, avaient tué de nombreux rebelles et libéré les ôtages. On lamentait la perte de cinq de ceux-çi, tués par les insurgents quand ils se rendirent compte de l'attaque. Les images montraient de la fumée sortant des hôtels, des vitres cassées, quelques civils sortant des bâtiments et des ambulances emportant des blessés. Il n'y avait pas d'information relative à l'identité des civils libérés.
Le jour suivant, Trompel reçut un appel téléphonique du Ministère des Affaires Etrangères: l'amabassade belge en Inde avait été informée qu'un de ses ressortissants avait été libéré à Dwarka. Il s'agissait effectivement du professeur Pollion. Il serait rapatrié le jour suivant. Son odyssée était terminée, tout comme l'enquête de Trompel, qui avait été plutôt une leçon d'histoire.
- [Le 26 novembre 2008, plus de 170 personnes sont mortes et plus de 300 blessées dans une série d'attaques à Bombay. Les attentats eurent lieu dans sept points de la ville, entr'eux deux hôtels de luxe —les Oberoi Trident et Taj Mahal—, un restaurant fameux, plusieurs gares de chemins de fer et des hôpitaux. (Journal "El Mundo" d'Espagne - jeudi 27/11/2008)]