Le 18 octubre, deux jours avant les élections, pour faire un coup d'éclat, le PNI invita à une conférence de presse pour faire connaître la nouvelle qu'il avait concoctée: les bracelets électroniques de contrôle des délinquants en liberté surveillée ne fonctionnaient pas et, en réalité, beaucoup se déplaçaient où ils voulaient et continuaient leur pratique délictive. Tous les moyens de communication se firent écho de cette nouvelle et, comme espéré, il se forma un grand scandale.
La Gendarmerie effectua ce même jour des tests pour vérifier le fonctionnement des bracelets et confirma que l'information était fausse. Elle invita alors les journalistes et les menèrent visiter plusieurs délinquants, les faisant sortir de leur zone de restriction et démontrant que les alarmes sonnaient quand elles le devaient. Mais le démenti ne put être publié que le jour des élections, ne pouvant ainsi empêcher la fausse accusation de faire l'effet espéré par le PNI.
Le dimanche 20 octobre eurent lieu des élections régionales. Tard le soir, la télévision donna les résultats officeux, avec 95% des bureaux scrutés. Le PNI obtennait en Wallonie 32% des voix -plus que ce l'on espérait-, alors que les partis traditionnels obtenaient tous des pourcentages inférieurs. De cette façon, la "Nouvelle Indépendance" obtenait 30 nouveaux députés. Le lendemain, les principaux journaux se faisaient écho de la "secousse" des élections, qui situaient le "parti républicain de gauche, PNI" comme la première force de Wallonie et la seconde du pays, ce qui signifiait un coup très dur pour les partis du gouvernement. Avec un discours clairement anti-système, Daems avait obtenu 31 sièges au parlement wallon et 16 à Bruxelles. C'était la deuxième fois que le PNI se présentait aux élections, avec une campagne basée sur des attaques aux partis traditionnels, la dénonciation de la corruption et le désir de détruire la coalition des gouvernements antérieurs, comme rappela l'Agence Belga. Le succès de Daems était aussi la défaite des démocrates chrétiens, qui perdaient dix sièges, des solialistes qui en perdaient treize et du Mouvement Réformiste qui en perdait 7, selon les sondages à la sortie des bureaux, ajoutait l'agence. Dans le nord du pays, en Flandres, le parti nacionaliste de droite perdait la moitié de sa force au profit de l'équivalent du PNI, le parti "Nieuwe Vrijheid" ('Nouvelle Liberté') .
"Le PNI est le seul parti qui a gagné les élections", écrivit le rédacteur en chef du journal le Soir, qui annonça aussi que Daems avait déjà pris l'initiative de téléphoner aux chefs des autres partis pour discuter de la formation d'une coalition qui puisse soutenir un nouveau gouvernement régional. Le plus probable, croyait-il, serait une alliance avec le Parti Socialiste qui, malgré qu'il était celui qui avait perdu le plus de parlementaires, était idéologiquement le plus proche. Le journal La Libre Belgique, pour sa part, signalait l'erreur des pronostics qui avaient annoncé que l'échec socialiste -auquel tout le monde s'attendait- bénéficierait le Mouvement Réformiste et très peu le PNI. De son côté, l'éditeur du Nieuwsblad commentait que le résultat en Flandres pointait bien vers le désir d'une réforme de l'Etat.
Selon la tradition, le président du plus grand parti, dans ce cas le PNI en Wallonie et le MR à Bruxelles, devaient prendre l'iniciative de contacter leurs collègues des autres partis en vue de former les gouvernements régionaux. Les journaux se demandaient ce que ferait Daems dans cette situation: il n'avait jamais été ministre et n'avait participé à aucun gouvernement. Les doutes se centraient surtout à Bruxelles: le MR appellerait Daems s'il s'alliait au PS en Wallonie? Pire: le MR était de tendance nettement libérale, ce qui rendait très peu probable une alliance avec le PNI. Comme les deux régions faisaient partie de la Communauté Francophone et, à ce niveau, il devait y avoir plusieurs ministères en commun, cela compliquait encore plus le panorama.
Le dimanche 20 octobre eurent lieu des élections régionales. Tard le soir, la télévision donna les résultats officeux, avec 95% des bureaux scrutés. Le PNI obtennait en Wallonie 32% des voix -plus que ce l'on espérait-, alors que les partis traditionnels obtenaient tous des pourcentages inférieurs. De cette façon, la "Nouvelle Indépendance" obtenait 30 nouveaux députés. Le lendemain, les principaux journaux se faisaient écho de la "secousse" des élections, qui situaient le "parti républicain de gauche, PNI" comme la première force de Wallonie et la seconde du pays, ce qui signifiait un coup très dur pour les partis du gouvernement. Avec un discours clairement anti-système, Daems avait obtenu 31 sièges au parlement wallon et 16 à Bruxelles. C'était la deuxième fois que le PNI se présentait aux élections, avec une campagne basée sur des attaques aux partis traditionnels, la dénonciation de la corruption et le désir de détruire la coalition des gouvernements antérieurs, comme rappela l'Agence Belga. Le succès de Daems était aussi la défaite des démocrates chrétiens, qui perdaient dix sièges, des solialistes qui en perdaient treize et du Mouvement Réformiste qui en perdait 7, selon les sondages à la sortie des bureaux, ajoutait l'agence. Dans le nord du pays, en Flandres, le parti nacionaliste de droite perdait la moitié de sa force au profit de l'équivalent du PNI, le parti "Nieuwe Vrijheid" ('Nouvelle Liberté') .
"Le PNI est le seul parti qui a gagné les élections", écrivit le rédacteur en chef du journal le Soir, qui annonça aussi que Daems avait déjà pris l'initiative de téléphoner aux chefs des autres partis pour discuter de la formation d'une coalition qui puisse soutenir un nouveau gouvernement régional. Le plus probable, croyait-il, serait une alliance avec le Parti Socialiste qui, malgré qu'il était celui qui avait perdu le plus de parlementaires, était idéologiquement le plus proche. Le journal La Libre Belgique, pour sa part, signalait l'erreur des pronostics qui avaient annoncé que l'échec socialiste -auquel tout le monde s'attendait- bénéficierait le Mouvement Réformiste et très peu le PNI. De son côté, l'éditeur du Nieuwsblad commentait que le résultat en Flandres pointait bien vers le désir d'une réforme de l'Etat.
Selon la tradition, le président du plus grand parti, dans ce cas le PNI en Wallonie et le MR à Bruxelles, devaient prendre l'iniciative de contacter leurs collègues des autres partis en vue de former les gouvernements régionaux. Les journaux se demandaient ce que ferait Daems dans cette situation: il n'avait jamais été ministre et n'avait participé à aucun gouvernement. Les doutes se centraient surtout à Bruxelles: le MR appellerait Daems s'il s'alliait au PS en Wallonie? Pire: le MR était de tendance nettement libérale, ce qui rendait très peu probable une alliance avec le PNI. Comme les deux régions faisaient partie de la Communauté Francophone et, à ce niveau, il devait y avoir plusieurs ministères en commun, cela compliquait encore plus le panorama.