Chapitre 3
Trompel retourna à la maison Lefranc, descendit au sous-sol et repassa à la cave où étaient les vieilles peintures. Mais aucune ne ressemblait aux travaux de Breughel. Il bougea les cadres, regardant derrière, mais il n'y avait que des toiles d'araignées. Rien d'écrit non plus, ni sur les murs ni au revers des peintures. Il repartit pensatif: la piste devait être autre chose.
Il jugea alors qu'il devait aller au musée, pour voir la peinture donnée. Le Musée des Beaux Arts était fermé ce jour-là et il passa une aprtie de la nuit à penser au problème, sans que lui vint une autre idée. Le matin venu, il prit un tram et s'en fut à la rue Royale, près du Sablon, où était le musée. Il demanda où était le cadre et alla directement là: il représentait des gens buvant dans une taverne. A première vue, cela ne lui disait rien. Aucune pièce de la maison de Lefranc ne pouvait être assimilée à cette tarverne. Mais il s'agissait peut-être d'un détail qu'il ne reconnaîtrait que sur place. Il décida dond d'acquérir una copie assez grande de la peinture et, l'emportant roulée, retourna au boulevard Lambermont. Comme elle pouvait désigner une autre peinture, il commença par revisiter les places où il y avait des cadres de peintres flamands: le salon et la salle à manger. Mais rien de ces illustrations ni du reste de la décoration ne coïncidait avec la peinture de Breughel.
Il descendit alors de nouveau au sous-sol et entra à la cave aux cadres. De nouveau, aucune des reproductions ne pouvait être associée à l'oeuvre trouvée. Quelle serait donc la piste? Peut-être un détail des murs de la taverne breughelienne? Il l'examina donc en détail puis les murs de la cave. Et il découvrit le point commun: un ancrage en fer forgé, semblable à une croix de Saint André, dans le haut d'un des murs. Il étira la main et tenta d'en tirer, mais le fer ne bougea pas. Il ne s'enfonçait pas non plus sous la pression. Il tâcha alors de le fer tourner dans l'un et l'autre sens. Au deuxième essai, il entendit un craquement et sentit passer une légère bouffée d'air frais tandis que bougeait légèrement le plus grand des cadres appuyés au même mur et qui descendait jusqu'au sol. Il s'en approcha et le retira du mur: derrière, une partie du mur avait disparu et il voyait l'entrée d'un petit tunnel.
Il dut se courber pour entrer et, quand il eut passé le seuil, une petite ampoule s'alluma. Il y avait un étroit escalier tournant, de pierre, qui descendait à un niveau inférieur. En bas, face aux derniers degrés, il y avait une porte métallique avec, au-dessus, un écusson moyenâgeux couronné d'un casque à plumes. Mais la porte était fermée et il ne put l'ouvrir. Il y avait une serrure et il lui en fallait, évidemment, maintenant trouver la clé. Où cela? Il devait donc y avoir une nouvelle piste quelque part. Il chercha dans sa mémoir ce qui, dans la maison, pourrait être en relation avec cette porte. La seule piste qui lui sauta aux yeux était le casque empenné. Il se souvint alors de la collection de statuettes du salon, où il y avait des hommes vêtus selon l'usage de différentes époques de l'histoire et, entr'eux, un chevalier du Moyen Âge en armure et avec casque.
Il remonta quatre à quatre les escaliers et courrut au salon mais il eut beau manipuler et secouer la statuette, il ne trouva aucune indication et elle ne sonnait pas creuse, au cas où elle aurait contenu la clé. Cela devait être une fausse piste, bien trop facile. Il examina d'autres statues, mais toutes étaient solides et n'avaient aucun message à leur base.
Il retourna alors au tunnel et à la fameuse porte qu'il examina de nouveau avec plus d'attention. Bien qu'il avait manipulé le pommeau en tentant de l'ouvrir, il n'en avait pas remarqué les détails, très difficiles à apercevoir en raison de la basse illumination de l'endroit. En le touchant de la pointe d'un doigt et en écarquillant les yeux, il vit qu'il y était gravée une couronne. Une couronne royale. Et dans la chambre à coucher principale, il y avait une photo de Lefranc avec le roi Baudouin: une autre possible coïncidence. Et une piste? Plus calme, il monta à la chambre et, prenant le cadre, le démonta, trouvant une clé entre le carton et la photographie.
Trompel redescendit à la cave cahée et ouvrit la porte sans difficulté. Il se trouva alors dans une petite pièce voûtée, où une lampe néon s'alluma automatiquement lorsqu'il entra. Il n'y avait là qu'une petite table et une chaise; et sur la table un petit ordinateur portable. Il s'approcha et s'assit devant l'ordinateur, qu'il alluma. A ce moment, la porte se ferma avec un coup sec qui le fit sursauter et il faillit renverser la chaise.
- J'espère que Lefranc n'aura construit ce puzzle pour finir par m'enfermer ici jusqu'à ce que je meure de faim -pensa-t'il-. La réponse doit être dans cet ordinateur.
Le système d'exploitation termina de se charger et de lancer une application. La face d'Antoine Lefranc apparut sur l'écran et commença à parler:
- Monsieur Trompel ... si vous êtes bien Joseph Trompel, bien sûr, chose qu'il nous faudra vérifier ... J'Espère que vous ne serez pas fâché parce que j'ai fait fermer la porte. Elle s'ouvrira à nouveau lorsque vous aurez démontré que vous êtes la personne que j'attends. S'il n'en est pas ainsi, vous resterez ici pour toujours, à moins que le vrai Joseph Trompel ne vous libère.
- Je vais vous faire une série de questions. Répondez aussi brièvement que possible. Le programme analisera vos réponses. Quelle fut l'arme du crime contre mon fils?
- Un poignard.
- Cela, l'assassin le savait aussi, ainsi que ceux qui l'on trouvé et, sans doute, ceux qui ont ordonné sa mort. Allons à quelque chose de plus personnel. Comment avez vous su qui l'a tué?
- Par la confession de l'assassin, lorsque j'étais à El Alto.
- Qu'a-t'on trouvé d'inattendu sur le corps de mon fils?
- Un tatouage.
- Qu'est-ce qu'il représentait?
- Un soleil.
- Qu'avait-il d'extraordinaire?
- Personne ne l'avait jamais vu et il semblait frais.
Trompel commeça alors à se souvenir des péripéties de son enquête au sujet de la disparition de Guy Lefranc, qui l'avait mené quelques années plutôt à voyager au Chili et en Bolivie.
Il jugea alors qu'il devait aller au musée, pour voir la peinture donnée. Le Musée des Beaux Arts était fermé ce jour-là et il passa une aprtie de la nuit à penser au problème, sans que lui vint une autre idée. Le matin venu, il prit un tram et s'en fut à la rue Royale, près du Sablon, où était le musée. Il demanda où était le cadre et alla directement là: il représentait des gens buvant dans une taverne. A première vue, cela ne lui disait rien. Aucune pièce de la maison de Lefranc ne pouvait être assimilée à cette tarverne. Mais il s'agissait peut-être d'un détail qu'il ne reconnaîtrait que sur place. Il décida dond d'acquérir una copie assez grande de la peinture et, l'emportant roulée, retourna au boulevard Lambermont. Comme elle pouvait désigner une autre peinture, il commença par revisiter les places où il y avait des cadres de peintres flamands: le salon et la salle à manger. Mais rien de ces illustrations ni du reste de la décoration ne coïncidait avec la peinture de Breughel.
Il descendit alors de nouveau au sous-sol et entra à la cave aux cadres. De nouveau, aucune des reproductions ne pouvait être associée à l'oeuvre trouvée. Quelle serait donc la piste? Peut-être un détail des murs de la taverne breughelienne? Il l'examina donc en détail puis les murs de la cave. Et il découvrit le point commun: un ancrage en fer forgé, semblable à une croix de Saint André, dans le haut d'un des murs. Il étira la main et tenta d'en tirer, mais le fer ne bougea pas. Il ne s'enfonçait pas non plus sous la pression. Il tâcha alors de le fer tourner dans l'un et l'autre sens. Au deuxième essai, il entendit un craquement et sentit passer une légère bouffée d'air frais tandis que bougeait légèrement le plus grand des cadres appuyés au même mur et qui descendait jusqu'au sol. Il s'en approcha et le retira du mur: derrière, une partie du mur avait disparu et il voyait l'entrée d'un petit tunnel.
Il dut se courber pour entrer et, quand il eut passé le seuil, une petite ampoule s'alluma. Il y avait un étroit escalier tournant, de pierre, qui descendait à un niveau inférieur. En bas, face aux derniers degrés, il y avait une porte métallique avec, au-dessus, un écusson moyenâgeux couronné d'un casque à plumes. Mais la porte était fermée et il ne put l'ouvrir. Il y avait une serrure et il lui en fallait, évidemment, maintenant trouver la clé. Où cela? Il devait donc y avoir une nouvelle piste quelque part. Il chercha dans sa mémoir ce qui, dans la maison, pourrait être en relation avec cette porte. La seule piste qui lui sauta aux yeux était le casque empenné. Il se souvint alors de la collection de statuettes du salon, où il y avait des hommes vêtus selon l'usage de différentes époques de l'histoire et, entr'eux, un chevalier du Moyen Âge en armure et avec casque.
Il remonta quatre à quatre les escaliers et courrut au salon mais il eut beau manipuler et secouer la statuette, il ne trouva aucune indication et elle ne sonnait pas creuse, au cas où elle aurait contenu la clé. Cela devait être une fausse piste, bien trop facile. Il examina d'autres statues, mais toutes étaient solides et n'avaient aucun message à leur base.
Il retourna alors au tunnel et à la fameuse porte qu'il examina de nouveau avec plus d'attention. Bien qu'il avait manipulé le pommeau en tentant de l'ouvrir, il n'en avait pas remarqué les détails, très difficiles à apercevoir en raison de la basse illumination de l'endroit. En le touchant de la pointe d'un doigt et en écarquillant les yeux, il vit qu'il y était gravée une couronne. Une couronne royale. Et dans la chambre à coucher principale, il y avait une photo de Lefranc avec le roi Baudouin: une autre possible coïncidence. Et une piste? Plus calme, il monta à la chambre et, prenant le cadre, le démonta, trouvant une clé entre le carton et la photographie.
Trompel redescendit à la cave cahée et ouvrit la porte sans difficulté. Il se trouva alors dans une petite pièce voûtée, où une lampe néon s'alluma automatiquement lorsqu'il entra. Il n'y avait là qu'une petite table et une chaise; et sur la table un petit ordinateur portable. Il s'approcha et s'assit devant l'ordinateur, qu'il alluma. A ce moment, la porte se ferma avec un coup sec qui le fit sursauter et il faillit renverser la chaise.
- J'espère que Lefranc n'aura construit ce puzzle pour finir par m'enfermer ici jusqu'à ce que je meure de faim -pensa-t'il-. La réponse doit être dans cet ordinateur.
Le système d'exploitation termina de se charger et de lancer une application. La face d'Antoine Lefranc apparut sur l'écran et commença à parler:
- Monsieur Trompel ... si vous êtes bien Joseph Trompel, bien sûr, chose qu'il nous faudra vérifier ... J'Espère que vous ne serez pas fâché parce que j'ai fait fermer la porte. Elle s'ouvrira à nouveau lorsque vous aurez démontré que vous êtes la personne que j'attends. S'il n'en est pas ainsi, vous resterez ici pour toujours, à moins que le vrai Joseph Trompel ne vous libère.
- Je vais vous faire une série de questions. Répondez aussi brièvement que possible. Le programme analisera vos réponses. Quelle fut l'arme du crime contre mon fils?
- Un poignard.
- Cela, l'assassin le savait aussi, ainsi que ceux qui l'on trouvé et, sans doute, ceux qui ont ordonné sa mort. Allons à quelque chose de plus personnel. Comment avez vous su qui l'a tué?
- Par la confession de l'assassin, lorsque j'étais à El Alto.
- Qu'a-t'on trouvé d'inattendu sur le corps de mon fils?
- Un tatouage.
- Qu'est-ce qu'il représentait?
- Un soleil.
- Qu'avait-il d'extraordinaire?
- Personne ne l'avait jamais vu et il semblait frais.
Trompel commeça alors à se souvenir des péripéties de son enquête au sujet de la disparition de Guy Lefranc, qui l'avait mené quelques années plutôt à voyager au Chili et en Bolivie.