Colonisation 5.1.

Chapitre 5. Les guerres des dieux

La création de l'homme provoca une division entre les dieux. Les humains de l'Abzu, produits par ingénieurie génétique, étant des hybrides, étaient stériles. De ce fait, la "production en série" était limitée et ne permettait pas de satisfaire les colonies de Mésopotamie. En conséquence, les anunnaki qui travaillaient dans les villes et champs du nord se voyaient refusés les bénéfices de la nouvelle main d'oeuvre et, très rapidement, sachant de la nouvelle force de travail dont disposait Enki, en appellèrent à leur chef Enlil, le menaçant d'une grève générale.

"Les anunnaki montèrent vers lui,
levèrent les mains en le recevant,
apaisèrent le coeur d'Enlil avec leurs prière.
Ils lui demandaient des têtes noires."
(Ancienne tablette, Stitchin, p.190)

Enlil, profitant de ce qu'Enki était venu à la ville d'Eridu pour apporter les produits des mines, se réunit avec lui et lui posa le probème, mais ce dernier lui fit voir que le processus de production était très lent et que les "têtes noires" qu'il avait créés arrivaient à peine à remplacer les anunnaki des mines. Dans le nord, ils devraient avoir patience pour quelques années de plus. Mais la réponse ne satisfit pas les nefilim et ils organisèrent de nouvelles manisfestations. Comme il n'obtenait rien d'Enki, Enlil -avec l'appui des siens- décida de déclarer la guerre et d'attaquer Eridu. Comme toutes les villes avaient des enceintes fortifiées où résidaient les chefs et étaient les hangars de leurs nefs, Enlil développa une sorte de blindé appellé 'alani', qui avait une sorte de dent ou perceuse capable de perforer ces murailles [Ceci est décrit dans un ancien texte connu comme «Le Myhte de la Piquette»].

Enki se vit alors obligé à faire des concessions. Il se défit d'une aartie de ses travailleurs, en signe de bonne volonté, et prommit d'accélérer les recherches pour obtenir une production plus rapide de nouveaux travailleurs. Pendant ce temps, à Nippur et ses alentours, "aux personnes de Tête Noire, on les faisait prendre le pic".

Enki, "seigneur de la connaissance", dut réaliser une nouvelle prouesse scientifique: créer des humains avec deux séries combinables de chromosomes dans leurs cellules reproductives, afin de permettre leur auto-reproduction. Ainsi, à peu près tous les vingt ans, la population de travailleurs se reproduisait et leur nombre augmenta de façon exponentielle et la demande des diverses villes fut progressivement satisfaite. Mais la capacité de reproduction eut un important effet secondaire: la vie des travailleurs se vit réduite à moins de cent ans terrestres, alors que les néfiliens -en consonnance avec le long cycle anuuel de leur propre planète- vivaient facilement dix fois plus.

Colonisation 4.2.

Enki et Ninti se concentrèrent sur la préparation d'un mélange capable de transformer les hominidés en êtres capables de comprendre et réaliser les travaux qui étaient si désagréables, bien qu'ils n'auraient pas la force des centaures. Ils forgèent ainsi les premiers "hommes". [Les textes anciens disent qu'ils prirent une créature qui existait déjà et la manipularon pour «y assujettir l'image des dieux».]

Quand apparut enfin le premier exemplaire vivant et en bonne santé, la Déesse Mère lança un cri de triomphe et se dirigea aux Grands Dyaus en clamant:

«Vous m'avez envoyé une tâche
Je l'ai terminée...
Je vous ai enlevé un dur travail
j'ai imposé votre labeur au Travailleur, 'Homme'.
Vous avez lançé un cri pour un Travailleur:
J'ai libéré le joug,
je vous ai donné la liberté.»

[La gravure sumérienne montre Ninti prsentant l'adamu aux anunnaki, flanqué par l'Arbre de la Vie et des matrats de laboratoire.]

Les anunnaki reçurent l'annonce avec enthousiasme. «Ils courrurent et lui baisèrent les pieds». A partir de ce jour, ce serait le Travailleur Primitif -l'homme- «celui qui porterait le joug». Ainsi, les nefilim, après être arrivés ur la Terre pour établir leurs colonies, créèrent le premier modèle d'esclavage, avec des travailleurs primitifs forgés par eux-même en mélangeant du matériel génétique propre avec du matériel local. Une mutinerie des annunaki avait mené à la création de l'Homme.

• Sitchin explique: "Dans l'Épopée «Quand les dieux comme des hommes» il y a un passage dont la fin est d'expliquer pourquoi le «sang» d'un dieux devait se mélanger à de l'«argile». L'élément «divin» requis était «ce qui héberge ce qui lie la mémoire». Et, plus encore, le même terme apparaît dans la version accadienne comme 'etemu', ce qui se traduit comme «esprit»: ¿les gènes?. (...)
• Le texte affirme que le sang du dieux se mélangea à l'argile de telle manière que furent liés génétiquement le dieux et l'homme «jusqu'à la fin des jours», si bien que la chair («image») et l'âme («ressemblance») des dieux resteraient imprimés sur l'homme comme une parenté sanguine qu'0n ne pourrait jamais détruire. (...) Les évidences des textes anciens, tant mésopotamiques que bibliques, suggèrent que le processus adopté pour mélanger deux séries de gènes -ceux d'un dyaus et ceux de l'Homo Erectus- impliquait l'emploi de gènes masculins comme élément divin et de gènes féminins comme élémenmt terrestre. (...) L'ovule féminin d'Homo Erectus, fertilisé avec les gènes d'un dieu, fut implanté postérieurement dans l'utérus de l'épouse d'Ea [Enki]; et, après avoir obtenu le «modèle», des doubles furent implantés dans les utérus des déesses de la naissance, pour se soumettre à la grossesse et la mise à jour." (Sitchin, El 12º planeta, p.180 y 188)
• La Bible (Genèse 2, 7) nous dit aussi que «Dieu modela l'homme avec la glaise du sol ["adama" aussi en hébreu] et insuffla dans ses narines une haleine de vie et l'homme devint un être vivant». C'est donc un corps d'origine terrestre avec une âme qui provient de Dieu. L'autre récit de la Genèse (1,26-27) dit aussi qu'il le fit «à son image et à sa ressemblance». Ce qui reflète parfaitement les versions sumériennes.

Après qu'Enki se soit ingénié pour obtenir le premier «modèle parfait» -Adama/Adapa/Adam-, et que plusieurs adamas furent produits de façon individuelle, il passa à développer des techniques de «production de masse» d'ovules traités génétiquement. Cependant, ils devait prendre en compte que les ovules fécondés devaient être implantés dans des "déesses de la naissance". Ainsi, des femmes anunnaki furent libérées d'autres tâches et devinrent "déesses de la naissance", qui engendraient, la moitié des êtres masculins et l'autre moité des êtres féminins. Étant un hybride, l'homme ne pourrait, pour le moment au moins, procréer pour son compte.

Gravure annexe:
"Dans les montagnes d'Elam, on a trouvé un rocher tallé où une scène éveille notre curiosité. Là, une déité assise soutient un matrat «de laboratoire» duquel fluit un liquide: une représentation familière d'Enki. Prés de lui, il y a une grande déesse aussi assise, posture qui indique qu'il s'agit d'une collaboratrice plus que d'une épouse; ce ne peut être que Ninti, la Déesse Mère ou Déesse de la Naissance. Les deux sont accompagnés de dieux mineurs, une réminiscence des déesses de la naissance dans les récits de la création. Devant ces créateurs, il y a des files et files d'êtres humains, dont un trait caractéristique est qu'ils se ressemblent tous, comme faits dans un même moule." (Sitchin, p.194)

Colonisation 4.1.

Chapitre 4. La création de l'homme

En réponse à la rébellion des mineurs, le Conseil de Igigi (les dyaus qui restaent dans la nef en orbite), présidé par le dyaus Piter, connaissant les habilités de Enki dans le domaine de la génétique, décida de lui ordonner de chercher sur la planète des êtres qui puissent être adaptés pour réaliser les tâches que les caveurs -de canaux et de mines- refusaient maintenant. Ils firent donc réveiller Enki pour l'informer qu'ils avaient décidé de lui faire fabriquer un "adama", un travail substitut, et sa tâche serait de chercher le moyen de le créer et de le reproduire.

Les expéditions terrestres sur les divers continents avaient montré l'existence de nombreux animaux. Les biologues et zoologues néfiliens furent alors chargés de les examiner génétiquement pour déterminer si, considérant les techniques qu'Enki dominait, ils pouvaient sélectionner des espèces utiles.

Enki informa le Conseil qu'il aurait besoin de l'aide de Ninti, la "Mère des Dyaus du ciel" (de la nef interstellaire), et cela lui fut concédé:

«Pendant que la Déesse de la Naissance sera présente
qu'elle crée un Travailleur Primitif;
que lui porte le joug.
Qu'il soit chargé du travail dur des dieux!»

Enki et Ninti se dédiairent alors à réaliser diverses expériences génétiques afin de créer des êtres qui ressembleraient à l'une de nos deux races. Pour compter sur des ouvriers à grande force, ils essayairent d'abord avec des êtres semblables aux kentois, mais la quadrupèdes avec torse et bras résultèrent indomables. [Voir les toreaux ailés et autres figures animales à visage humain dans les représentations de l'Antiquité.]

Mais les expéditionnaires envoyés par Enki dans les Terres du Sud (Abzu) avaient aussi découvert des bipèdes avec un génome plus semblable -selon l'étude réalisée- avec celui des néfiliens, bien qu'ils soient d'un développement cognitif très faible: c'étaient les anciens hominidés.

L'Épopée de Gilgamesh décrit l'être découvert:

"Poilu sur tout le corps,
doté d'une tête avec une toison comme celle d'une femme...
Il ne sait rien de gens ni de terre;
son vêtement est comme celui des champs verts;
comme l'herbe avec les gazelles;
il est coude à coude avec les bêtes sauvages
à l'abreuvoir;
avec les créatures prolofiques dans l'eau
son coeur se réjouit."

Colonisation 3.3.

Enlil décida de laisser une petite équipe de techniciens pour s'occuper de la centrale énergétique, mais il fit construire un astroport bien plus au nord de Haaki, dans une zone plus éloignée de la mer et moins marécageuse, qui reçut le nom de Nibru.Ki [Nippur]. Il était aussi plus près de la zone où nous avons trouvé les carrières et autres matériaux nécessaires pour construire les plateformes.

Au nord du golfe où l'on amerissait, le dyaus ingénieur Ea [nom qui signife «maison-eau»] fut chargé de planifier et superviser la construction de canaux, de digues et du dreinage des marécages. Il aimait naviguer par ces cours d'eau car l'eau était pour lui son foyer. Il construisit sa maison dans la ville de Haaki qui fut appelée E.Ri.Du («foyer où aller de loin») mais qui resta sous le commandement d'Enki. [Eridu est effectivement una des cinq premières villes qui ont existé en Mésopotamie, tout comme Nippur.]

Les explorateurs envoyés sur les nefs de survol à basse altitude avaient détecté d'importants dépôts de minéraux et métaux précieux dans l'hémisphère sud, l'Abzu. Comme ingénieur en chef, Enki fit construire des navires qui serviraient au transport des matériaux extraits, n'ayant pas encore assez de sources d'énergie pour le transport aérien lourd de grande distance à basse altitude. Avec les premiers bateaux, il se dirigea à cette région avec une grande quantité de travailleurs et établit le campement de l'Abzu [Afrique du Sud], y commençant l'exploitation minière.

Les travaux à charge d'Ea dans le nord et d'Enki dans le sud furent extrêmement pesants pour beaucoup d'anunnaki (les nefilims destinés aux colonies planétaires). La tâche la plus abhorrée était celle de creuser la terre: dans le nord, il fallait creuser le lit des fleuves pour les rendre navigables et creuser des canaux d'irrigation. Mais le sort de ceux qui avaient été envoyés dans le sud était pire: ils devaient creuser les mines pour extraire les minéraux. L'or, l'argent, le platine et l'uranium étaient de très grande valeur car ils étaient rare sur Omyx, la planète natale. Bien qu'ils disposaient d'outils très avancés, le travail sous terre était épuisant et la nourriture était mauvaise. Ils souffrirent de plus la pression de leurs chefs pendant des années, jusqu'à ce qu'apparut un leader qui les convaincut de se rebeller.

Un ancien texte sumérien (l'épopée «Quand les dieux comme hommes») raconte que:

"Quand les dieux, tout comme les hommes,
devaient travailler et souffrir le labeur-
le labeur des dieux était grand,
le travail était pesant,
l'affliction était grande.
Il se plaignaient, murmuraient,
réclamaient dans les excavations.
Faisons face à notre ..., l'officer chef,
qu'il nous libère de notre travail pesant.
Au roi des dieux, au héros Enlil
allons l'énerver dans sa demeure!
Ainsi donc, proclamez la guerre;
allons combiner les hostilités et la bataille.
Les dieux suivèrent ces paroles.
Ils incendièrent leurs outils;
ils mirent feu à leurs haches
ils pouss}erent le dieu de la minerie dans les tunnels,
ils l'attrap}erent alors qu'ils allaient
à la porte du héros Enlil.
C'était de nuit, au milieu du tour de garde.
...
Chacun de nous a déclaré la guerre!
Nous avons nos ... dans les excavations:
l'excès de fatigues nous a tué
notre travail était pesant, l'affliction était grande."
(De Sitchin, El 12º Planeta, pp.175-176)