04/01/2011

Colonisation 2.2.

Le vaisseau avait une forme éliptique et son axe le plus long était un cylindre dans lequel se produisait l'impulsion hyperluminique et autour duquel se trouvaient les électro-imans qui créaient le champ d'antigravité. Dans la moitié avant du cylindre se générait le rayon de lumière cohérente, d'une façon assez semblable à l'opération d'un laser. La moitié arrière accélérait et expulsait ce rayon, produisant un effet de propulsion à réaction. Ce rayon ne pouvait jamais être dirigé de façon directe vers une planète à moins de cent mille kilomètres, car son intensité aveuglerait hommes et animaux. Le décollage et l'éloignement initial devait se faire, de ce fait, uniquement par antigravité.

La nef, baptisée Naar-Ra, fut lancée quand le système d'Omyx et le système de Shamash furent sur des crètes de quatrième dimension à une distance acceptable. Le voyage prit dix mois. Invisible tant qu'elle était en quatrième dimension, elle se "matérialisat" dans la troisième quand elle arriva à proximité des orbites des planètes gaseuses, selon les données de son système de navigation basé sur les explorations automatiques antérieures. Elle s'approcha ainsi de la planète Shamash-5, c'est à dire la cinquième à partir du soleil, qu'ils nommèrent Tiamat. [Celle-çi est la planète qui fut détruite plus tard par une collision spatiale et forma l'actuel "cinturon d'astéroïdes".]

Construit uniquement pour ce genre de voyage spatial, le vaisseau cosmique emportait des appareils d'exploration et des nefs de chargement antigravitatoires qui pouvaient descendre des orbites, se déplacer dans l'atmosphère et aterrir. Il avait aussi d'autres moyens de transport construits pour se déplacer uniquement dans une atmosphère (avions), bien qu'ils devaient être ajustés aux caractéristiques de celle-çi et de la force d'attraction de la planète visitée.

[ Ces descriptions et explications techniques étaient contenues dans l'un des micropoints de la plaquette relative à la colonisation. Un autre micropoint contenait une espèce de journal de bord de l'un des passagers, que nous traduirons à continuation. ]


Récit d'un des colons

« Quand le voyage par la quatrième dimension nous laissa à proximité sûre du système solaire que nous nous étions fixés comme objectif, nous avons envoyé des sondes automatiques vers ses diverses planètes. A son soleil avait été donné le nom de Shamash. Nous étions près de l'orbite de plusieurs planètes gaseuses géantes, évidemment sans intérêt pour nous. A l'intérieur de ces orbites, il y avait cinq autres planètes plus petites qu'il nous fallait mieux connaître. Les deux plus proches de Shamash étaient décidément inhabitables, suite à leur intense chaleur. A la troisième planète, qui était celle qui avait le plus d'eau, nous donnèrent le nom de Shugi ("lieu de repos"). La quatrième reçut pour nom Nerdal et la cinquième Tiamat.

Le chef maximum de l'expédition, le dyaus* Piter, avait été élu par le Conseil Scientifique et le Conseil Éthique d'Omyx, ce qui lui donnait une autorité que personne ne pouvait contester. Il était à la fois ingénieur et philosophe. Mais, évidemment, il ne pouvait dominer toutes les sciences et technologies qu'il serait nécessaire d'appliquer pour coloniser plusieurs planètes et générer -dans l'une d'elle ou plusieurs- une nouvelle civilisation. Il était en conséquence assisté par un "conseil colonial" intégré par d'autres dyaus, six centaures (kentois) et six néfiliens (nefilim), chacun expert dans une branche différente du savoir. Ceux-çi, à leur tour, avaient des lieutenants également instruits, qui formeraient les conseils locaux des planètes où ils s'installeraient. »

[* Rappelons que du mot sumérien dyaus proviennent Zeus, Deus et Dieu, et de dyaus-Piter provient Jupiter; le sens premier de dyaus étant probablement roi ou chef. En sumérien, dieu se traduisait en "dingir". Voyons ce que l'orientaliste Z.Sitchin dit à ce sujet:


"Jetons un coup d'oeil sur le pictogramme de "dieux" en sumérien. Ce mot était composé de deux syllables: DIN.GIR. Nous avons déjà vu ce qu'était le symbole GIR: une fusée de deux étages avec des ailettes. DIN, la première syllabe, signifie "juste", "pur", "brillant". En les mettant ensemble, donc, DIN.GIR, ç'est-à-dire "dieux" ou "êtres divins", transmettaient le sens de "les justes des objets pointus brillants" ou, de façon plus explicite, "les purs des fusées ardentes".
Le pictogramme de din était celui-çi, qui nous rappelle facilement le puissant moteur d'un réacteur qui lance des flammes par l'arrière et avec l'extrême frontal ouvert de façon déconcertante. Mais cette étrangeté se convertit en une énorme surprise quand nous délettrons dingir et combinons les deux pictogrammes. La queue du gir à ailettes s'emboîte parfaitement dans l'ouverture frontale du din! (Figures annexes). Ce résultat surprenant est l'image d'un vaisseau spatial propulsé par une fusée, avec un module d'aterrissage attaché à la perfection de la même façon que le module lunaire était joint à la nef Apollo 11." ("El 12º planeta", p.90) ]